En réalité, le moment propice au sommeil correspond à une légère baisse de la température du corps. Le bain possède des vertus relaxantes mais la chaleur d’un bain trop chaud peut (comme le sport en fin de journée) retarder l’endormissement.
Le cycle de la température du corps est le reflet de l’horloge interne qui commande au sommeil. On a prouvé que ce cycle est déréglé chez les insomniaques. On leur conseille donc plutôt des manœuvres rafraîchissantes pour « trouver » le (...)
Informations médicales sur le Sommeil et ses implications en Médecine Générale
Articles les plus récents
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On dort mieux après un bain très chaud
2 janvier 2011, par guilhem -
Réveiller un bébé pour lui donner son repas
2 janvier 2011, par guilhemOn le peut mais ce n’est pas une bonne chose. En dehors des nourrissons prématurés de petit poids qui nécessitent une nutrition particulière, il n’est pas utile de trop fixer le rythme des biberons et il est toujours mauvais de réveiller un dormeur (en Afrique on ne réveille jamais un Masaï qui dort).
Par ailleurs, le repas et la digestion font partie des « donneurs de temps » nécessaires à la mise en place du rythme jour-nuit et il n’est pas utile de demander à Bébé de manger à l’heure où tout le monde (...) -
Fatigué quand on dort beaucoup
2 janvier 2011, par guilhemC’est le contraire car l’efficacité des systèmes activateurs du sommeil est étroitement dépendante de la qualité de l’éveil.
Les expériences de repos forcé ont montré qu’en l’absence de stimulation d’éveil, le sommeil s’allonge mais devient beaucoup moins puissant.
De même, la privation brutale du sport chez un sportif qui s’entraîne régulièrement provoque en quelques jours une importante dégradation de la qualité du sommeil. Le sujet dort beaucoup mais n’arrive plus à se reposer. On constate, en quelques (...) -
L’insomnie de l’enfant
2 janvier 2011, par guilhemL’insomnie est la souffrance de celui qui essaye de dormir. Certains enfants présentent dès la naissance un chronotype de très court-dormeur (caractères constitutionnels souvent héréditaires et familiaux), mais ils ne souffrent en général d’aucun trouble dans la journée et ne nécessitent aucun traitement autre qu’une prise en charge comportementale
L’analyse de (Cf. l’agenda du sommeil permet d’observer le rythme de l’enfant et de définir les mesures d’hygiène du sommeil adaptées à son type de sommeil. (...) -
L’enfant qui ne dort pas assez est fatigué
2 janvier 2011, par guilhemL’enfant qui ne dort pas assez est fatigué
Pas toujours, un enfant somnolent est plutôt turbulent (hyper-actif), inattentif et présente des difficultés de relation aux autres.
En dehors de situations où il est sur le point de s’endormir, il est rare de le voir bâiller dans la journée. C’est pourquoi il est parfois utile de savoir évaluer la quantité de sommeil effective pour proposer une sieste éventuelle sieste lorsque le rythme de vie impose des restrictions de sommeil.
Voir l’échelle de « (...) -
Obliger les enfants à faire la sieste
2 janvier 2011, par guilhemSûrement pas les obliger !
Après 6 ans, c’est parfois même un calvaire pour les petits dormeurs. À cet âge, il est très difficile pour un enfant de dormir pendant la sieste parce que c’est aussi la période de la vie où le sommeil nocturne est le plus puissant.
L’enfant de 6-10 ans s’endort heureux et se réveille heureux (de nombreux adultes ont la nostalgie de ce sommeil et cherchent au travers des somnifères le moyen de le retrouver).
Chez l’enfant, il y a lieu de réserver la période de moindre (...) -
Ronflement chez l’enfant
2 janvier 2011, par guilhemC’est une anomalie. Attention, en dehors d’épisodes infectieux, l’enfant ne devrait pas ronfler.
Les syndromes d’apnée du sommeil et de résistance augmentée des voies aériennes supérieures (SAS, SARVAS) existent chez l’enfant comme chez l’adulte.
L’observation d’effort respiratoire au cours du sommeil avec agitation, salivation sur l’oreiller doit conduire à un avis spécialisé.
Lorsqu’elles sont très volumineuses, l’ablation chirurgicale des amygdales donne, souvent ici, d’excellents résultats.
Il faut (...) -
Des somnifères sont adaptés à l’enfant
2 janvier 2011, par guilhemFaux, chez le petit, le risque de mort subite lié aux somnifères (théralène°) ou aux sédatifs (lexomil !) justifie une contre-indication formelle à leur emploi.
Chez le plus grand ils ne doivent être utilisés que très, (très !) exceptionnellement .
Il faut faire remarquer que même les somnifères inoffensifs (homéopathiques ou autres) n’ont pas la caution des spécialistes du sommeil de l’enfant. En effet, l’utilisation de médication (même placebo) dans le but d’induire ou de maintenir le sommeil chez (...) -
L’adolescent dort moins que le pré-adolescent
2 janvier 2011, par guilhemEn pratique oui, à cause des études et du besoin d’indépendance, mais lorsque les conditions le permettent, la durée totale du sommeil est souvent similaire à celle du plus jeune.
L’adolescent a moins sommeil le soir (syndrome de retard de phase), n’a pas le temps de dormir le matin (les filles sont souvent plus longues à se préparer que les garçons) et son sommeil est moins riche en sommeil lent profond que celui de l’enfant.
Il souffre donc très souvent d’un déficit quantitatif et qualitatif du (...) -
Interrompre les somnifères des personnes âgées
2 janvier 2011, par guilhemEn réalité, quel que soit l’âge, l’efficacité des somnifères (diminution du délai d’endormissement et allongement du temps de sommeil) disparaît après seulement quelques semaines d’utilisation par le phénomène de tolérance et accoutumance, (Cf. vouloir dormir)
Pour autant, les intéressés considèrent que le sommeil serait pire sans le produit (dépendance).
Certains préfèrent donc ne pas changer une « équipe qui gagne » d’autant plus qu’il est très difficile d’obtenir l’adhésion de ces personnes peu enclines (...)