Des somnifères sont adaptés à l’enfant

Faux, chez le petit, le risque de mort subite lié aux somnifères (théralène°) ou aux sédatifs (lexomil !) justifie une contre-indication formelle à leur emploi.
Chez le plus grand ils ne doivent être utilisés que très, (très !) exceptionnellement .
Il faut faire remarquer que même les somnifères inoffensifs (homéopathiques ou autres) n’ont pas la caution des spécialistes du sommeil de l’enfant. En effet, l’utilisation de médication (même placebo) dans le but d’induire ou de maintenir le sommeil chez l’enfant porte en germe un grand risque d’insomnie à l’âge l’adulte. Le « remède » (même inoffensif) cristallise le problème de l’enfant (et des parents) au lieu d’aider à le résoudre.
Attention : l’insomnie est comme une mauvaise herbe que l’on sème souvent dès la petite enfance, et qui pousse chez l’adulte, quand apparaît la fatigue et le désir de dormir.

Lire l’article sur le sommeil de l’enfant.